Tout savoir sur…

Le Matériel

Les armes

Elle se compose de deux parties principales,
La lame, elle est en acier. Elle présente une partie forte (celle qui est le plus rapprochée de la garde) et une partie faible.

La monture, elle est composée de deux parties. Elle comprend la poignée, qui sert à tenir l’arme et  La garde, qui protège la main.

Il existe trois armes principales à l’escrime, elles ont chacune leur règlement, leur spécificité…, notons que les armes sont à présent munies d’un système électrique qui détecte les touches en compétition.


Le fleuret


Il s’agit d’une arme « d’étude », destinée à la base à l’entrainement et à l’étude des techniques. Le fleuret tient son nom du fait que sa pointe est protégée par un bouton appelé autrefois  « fleur de laine », à présent nous parlons de « mouche ».
Le fleuret est également, une arme d’estoc mais elle a un caractère conventionnel qui porte sur la surface à  atteindre, le tronc ; et la manière de donner les coups, ils doivent être portés alternativement par les adversaires.




La lame du fleuret est quadrangulaire.
Son poids total doit être inférieur à 500 grammes.
Sa longueur maximum est de 110 cm.


L’épée


Elle tire son origine de l’épée historique de duel qui existait à la fin du XIXème siècle. C’est l’arme d’estoc du combat réel où les touches sont valables sur toute la surface du corps, on utilise la lame pour toucher et marquer, le but est de donner un coup arrivant avant celui que peut porter, éventuellement l’adversaire. Si l’écart entre les deux coups est moindre, les deux tireurs sont crédités d’un coup double. Il n’y a pas de règle de priorité comme au fleuret.




C’est l’arme la plus lourde puisque son poids total est inférieur à 770 grammes.
Notons que sa longueur totale maximum est de 110 cm.
Sa lame en acier (90 cm maximum) est de section triangulaire.
La coquille ronde est plus grande et plus profonde que celle du fleuret.


Le sabre


C’est l’arme du cavalier, il semble que ce sont les hongrois qui introduisirent le sabre en Europe à la fin

XVIIIème siècle. Les italiens ont inventé un sabre plus léger, la « scabiola » dans le but  de l’utiliser en duel. Le sabre est une arme conventionnelle,  c’est-à-dire que la priorité est donnée à l’attaquant. Au sabre il faut porter des coups de pointe ou de tranchant. Les surfaces valables comprennent toute la partie du corps qui est au-dessus des hanches.

La coquille est convexe, elle est excentrée, dissymétrique et enveloppe la main, sa partie extérieure est plus grande à droite pour les droitiers, à gauche pour les gauchers.


C’est l’arme la plus légère, son poids doit être inférieur à 500 grammes, sa longueur totale maximum est de 105 cm. Sa lame en acier est de longueur maximum de 88 cm.

Jusqu’en 1985, les assauts et les points marqués étaient jugés par un jury, composé d’un président et de quatre assesseurs. Depuis cette date, le principe du sabre électrique, permettant de matérialiser les touches, a été adopté en compétition.


L’Épée médiévale, la rapière et la dague


L’escrime artistique est une discipline en coopération entre deux partenaires ou plus qui réalisent une démonstration sur un espace scénique avec ou sans costumes. Des phrases d’armes sont enchainées par des mouvements inspirés de l’escrime ancienne européenne, afin de créer un tableau esthétique qui évoque une page de l’histoire ou de la littérature, théâtre, filmographie, où l’escrime est mise en valeur.

L’épée médiévale à une main et demie :

Arme emblématique du Moyen-âge du XIVème jusqu’au début XVIème, elle est conçue pour frapper surtout de taille. Elle est tenue de la main droite mais la main gauche peut se placer autour du pommeau pour augmenter la frappe et offrir un contrôle supplémentaire.

Son poids est autour de 1,2 kg pour une longueur entre 100 et  110cm. La protection de la main est assurée par des quillons, que l’on utilise aussi pour le contrôle du fer adverse.

La rapière et la dague :

Arme tenue à une main à la lame fine et longue caractéristique du XVIème au XVIIème, la rapière est conçue pour frapper d’estoc. Les premiers doigts se referment sur le ricasso pour améliorer la conduite de l’arme. En plus des quillons, la protection de la main est complétée par des anneaux, une coquille et un capuce.

Le  poids d’un modèle d’entrainement est environ de 700g pour une longueur entre 100 et 110 cm.

A la rapière est souvent associée une dague dans l’autre main qui permet un éventail de techniques encore plus riche.

Le  poids d’une dague d’entrainement est environ de 350g pour une longueur d’environ 50 cm.


Le sabre laser


Composé d’une poignée en aluminium, usinée sans excroissance, et d’une lame en polycarbonate de 32″. 

Selon les modèles et les options (son, bluetooth…), son poids est d’environ 600g.

Sa longueur totale, de l’extrémité du pommeau à la pointe de la lame, est comprise entre 100 cm (inclus)

à 110 cm (exclus).  

Le tube en polycarbonate qui définit la lame est d’une épaisseur de 2mm d’épaisseur et est éclairée par une LED qui va de la sortie de la poignée jusqu’à l’extrémité de l’embout. Situé à l’extrémité de la lame, l’embout permet de fermer le tube, il doit être rond.

Du point de vue de l’équipement, il ressemble à ceux utilisés dans les autres disciplines du genre. Combinaison et masques sont de rigueur.

Les points obtenus sont différents selon la partie du corps qui a été touchée avec le sabre : 5 points pour le tronc ou  la tête, 3 points pour les bras et les jambes, 1 point pour les mains

Le premier à atteindre 15 points gagne le match. Mais il doit le faire dans un temps imparti. En effet, si aucun des duellistes n’a atteint les 15 points en 3 minutes, c’est le participant avec le plus de points qui l’emporte.

Une autre règle existe : celle de la mort subite. Lorsque les deux duellistes ont atteint 10 points, le premier à toucher la tête ou le corps de son adversaire gagne.


La tenue

L’escrimeur porte une tenue et des protections adaptées,  assurant une parfaite sécurité lors des assauts.


Le masque
Il protège la tête et le cou des combattants et constitue un élément essentiel de l’équipement de base. Le masque est constitué d’un treillis métallique sur une armature enveloppante et une bavette qui protège

le cou. Le masque peut être différent selon les armes.


La veste
Elle constitue la partie principale de la tenue. Elle descend jusqu’à l’entrejambe, pour un meilleur maintien et une protection renforcée.


Le pantalon
Il est court et s’arrête au genou, il est soutenu par une paire de bretelle.



La sous-cuirasse
Elle apporte une protection supplémentaire au tireur, au niveau du côté du bras armé. Elle est obligatoire pour les trois armes. Elle se porte sous la veste.


La cuirasse électrique
Elle se porte sur la veste. Elle permet le contact électrique de l’adversaire, afin de valider les touches. Il existe deux cuirasses, une pour le fleuret, l’autre pour le sabre.


Le gant
Il permet la protection de la main d’arme.




(Source texte: Fédération Française d’Escrime)